Cela fait environ 12 ans que le Qatar s’est vu attribuer l’organisation de la Coupe du Monde 2022. Mais ce n’est qu’à un mois du début de la compétition que certaines personnalités commencent à s’élever contre l’absurdité écologique, économique et humaine de cette décision. Bien trop tard !
Le fait que de nombreuses grandes villes décident de ne pas diffuser les matchs sur écran géant comme habituellement pour une grande compétition peut sembler démagogique. En quoi cela va-t-il changer quelque chose pour la FIFA, qui a déjà vendu les droits de diffusion des matchs il y a bien longtemps ? Cela ne changera rien non plus pour le Qatar qui renverra l’image qu’il veut de son pays, peu importe les critiques. Et cela ne changera pas grand chose non plus pour les amateurs de football qui ne seraient pas sortis regarder un match en plein air au milieu de l’hiver.
Toujours est-il qu’une vingtaine de villes ont déjà annoncé qu’aucun écran géant ne serait installé : Paris, Strasbourg, Lyon, Grenoble, Lille, Marseille, Bordeaux, Nancy, Reims, Rennes, Brest, Saint-Etienne… La Mairie de Paris justifie son choix : « Pour nous il n’a pas été question d’installer des zones de diffusion des matchs pour plusieurs raisons : la première, ce sont les conditions de l’organisation de cette Coupe du monde, tant sur l’aspect environnemental que social ; la seconde, c’est la temporalité, le fait que ça ait lieu au mois de décembre ».